Jabandonne une partie de moi que j'adapte MarquĂ©s par le film documentaire Chronique d’un Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Edgar Morin et Jean Rouch en 1960, premiĂšre expĂ©rience française de cinĂ©ma-vĂ©ritĂ©, Justine Lequette et ses quatre amis comĂ©diens en reprennent les questions-clĂ©s LeGroup Nabla fait la chronique de deux Ă©tĂ©s. AprĂšs le Théùtre des Doms Ă  Avignon, c’est au Festival Impatience que le Group Nabla prĂ©sente sa premiĂšre crĂ©ation, J’abandonne une partie de moi que j’adapte. Un subtil Avechumour et justesse, J’abandonne une partie de moi que j’adapte nous fait voyager des annĂ©es 60 Ă  l’époque actuelle pour questionner notre besoin d’utopie et le sens que l’on donne Ă  notre vie ! Êtes-vous heureux ? C’est la dĂ©licate question posĂ©e par Jean Rouch et Edgar Morin dans le documentaire Chronique d’un Ă©tĂ© en 1960. InspirĂ©e par ce cinĂ©ma-vĂ©ritĂ©, Justine Production Production CrĂ©ation Studio Théùtre National Wallonie-Bruxelles Coproduction Group Nabla Construction dĂ©cors et costumes Ateliers du Théùtre National Wallonie-Bruxelles Projet issu de Solo Carte Blanche – E.S.A.C.T EntreĂ©criture de plateau et effluve de Nouvelle Vague, le spectacle, d’une esthĂ©tique toute en mouvance, nous laisse percevoir quel curieux sens nous donnons Ă  nos vies. SuccĂšs du Festival Off d’Avignon Ă  l’étĂ© 2018, J’abandonne une partie de moi que j’adapte, qui tourne toujours en France et en Belgique, se rĂ©vĂšle d’une finesse aussi irrĂ©sistible que son Vay Tiền Online Chuyển KhoáșŁn Ngay. EH-OH, ON RENTRE DU BOULOT ! DURÉE 1H10 VENDREDI 23 MARS 21H AU THÉÂTRE OLYMPIA / SALLE BERNARD-MARIE KOLTÈS SAMEDI 24 MARS 12H AU THÉÂTRE OLYMPIA / SALLE BERNARD-MARIE KOLTÈS C’est quoi ? Une Ă©criture de plateau Ă  base de vin rouge, de swing et de cinĂ©ma-vĂ©ritĂ© ! InfluencĂ© par Chronique d’un Ă©tĂ© 1960 de Jean Rouch et Edgar Morin, ce spectacle reprend des questions-clĂ©s sur le bonheur, la vie, le travail, les utopies, adressĂ©es dans ce film Ă  des passants d’origines et d’horizons divers. Cette Ă©criture collective insiste sur la question du sens que nous donnons Ă  nos vies, dans une sociĂ©tĂ© qui, 60 ans plus tard, est Ă  la fois restĂ©e la mĂȘme et a beaucoup qui ? Une metteuse en scĂšne et son Ă©quipe, formĂ©es Ă  l’École SupĂ©rieure d’Acteurs de LiĂšge. Pour ce premier projet, créé au Théùtre National de Bruxelles, ils dĂ©fendent ensemble un théùtre choral, engagĂ© et inventif, portĂ© par la notion de fiction documentĂ©e ».production et coproductionproduction CrĂ©ation Studio Théùtre National Wallonie-Bruxelles coproduction Group Nabla construction dĂ©cors et costumes ateliers du Théùtre National Wallonie-Bruxelles projet issu de Solo carte blanche – ESACT avec le soutien de l’ESACT, La Chaufferie Acte 1, Festival de LiĂšge, Eubelius remerciements NathanaĂ«l Harcq, Annah Schaeffer, Astrid Akay, Jo de Leuw par Yanik Comeau Comunik MĂ©dia InspirĂ©s par Chronique d’un Ă©tĂ©, la fascinante expĂ©rience filmique» pensĂ©e par le sociologue Edgar Morin et le rĂ©alisateur-ethnologue français Jean Rouch Ă  l’étĂ© 1961, un docu-rĂ©alité» qui allait influencer toute une vague de cinĂ©ma vĂ©ritĂ© avec une simple question Êtes-vous heureux ?», la metteure en scĂšne Justine Lequette et les comĂ©diens-auteurs RĂ©mi Faure, Jules Puibaraud, Benjamin Lichou et LĂ©a Romagny proposent J’abandonne une partie de moi que j’adapte, un moyen-théùtrage de 70 minutes incluant un extrait crĂšve-cƓur du documentaire qui a créé un buzz au Off d’Avignon l’étĂ© dernier et qui tourne toujours en France et en Belgique. Claude Poissant et Nicolas Gendron, sĂ©duits par la proposition, ont eu la brillante idĂ©e de l’offrir au public montrĂ©alais en ouverture de saison Ă  Fred-Barry. Écrite sous forme de laboratoire d’improvisation auquel on aura collĂ© des extraits de films, d’une autre piĂšce Je te regarde d’Alexandra Badea et de l’Ɠuvre maĂźtresse, le terreau qui aura vu naĂźtre les premiĂšres pousses, ce joyau d’une efficacitĂ© dĂ©sarmante, un collage de scĂšnes oĂč les joints sont sans faille voire invisibles, est Ă  la fois drĂŽle et lĂ©ger, critique et caustique sans tomber dans la morale assommante. On se laisse porter dans le dĂ©but des annĂ©es 60 par les comĂ©diens qui, dans un dĂ©cor amovible tout simple et des meubles sur roues, nous font revivre les premiers balbutiements des vox pop avant que ceux-ci envahissent les tĂ©lĂ©journaux et deviennent d’insipides remplissages inutiles. Parce que Morin et Rauch n’ont pas seulement lancĂ© la question Êtes-vous heureux ?» comme le fait la jeune Marceline au dĂ©but du film le clin d’Ɠil Ă  cette ouverture – l’excellente LĂ©a Romagny sur une balançoire s’adressant directement au public avec naĂŻvetĂ© sur le thĂšme du bonheur en dĂ©but de spectacle – est Ă  la fois rafraĂźchissant et efficace mais ont braquĂ© la camĂ©ra sur leurs personnages pendant un assez long moment pour que ceux-ci en viennent Ă  une introspection qui finit par ĂȘtre douloureuse
 comme une psychothĂ©rapie qui fait le travail. Les interprĂštes sont formidables, incarnant une plĂ©iade de personnages sans tomber dans la caricature sauf peut-ĂȘtre – et c’est clairement voulu – Jules Puibaraud, excellent en grandiloquent orateur/politicien/chef d’entreprise marchand de bonheur, pusher de la thĂ©orie du travail, c’est la santé». Comme dans le film de Morin et Rouch incarnĂ©s en premiĂšre partie par Jules Puibaraud et RĂ©mi Faure, plus on avance dans la piĂšce, plus le vernis s’égratigne, plus les couches dĂ©collent, plus la tristesse, le non-bonheur», l’insatisfaction parce que, qu’est-ce que c’est exactement, le bonheur, si ce n’est pas l’insatisfaction ? transparaissent. Comme quand on ne s’arrĂȘte pas au bon vieux Comment ça va ? – Ça va bien, toi ?». Est-ce que ça va si bien que ça ? Dans une puissante symbolique pourtant toute simple, on le remettra en question. Comme le faisait le film de Morin et Rouch. Et on sortira de la salle avec plus de questions que de rĂ©ponses, mais n’est-ce pas lĂ  toute la raison d’ĂȘtre de l’art ? Bien sĂ»r. Au-delĂ  du message, on est transportĂ©s par les subtilitĂ©s dans le jeu du quatuor. On apprĂ©cie les nuances dans les accents, on est impressionnĂ©s par le jeu vĂ©rité» qui ne glisse pas dans l’imitation. On passe un bon moment de théùtre et on se dit que la saison s’ouvre en beautĂ©. On aime et on se questionne encore et toujours sur sa propre dĂ©finition du une partie de moi que j’adapte initiĂ© et mis en scĂšne par Justine LequetteÉcriture collective et interprĂ©tation RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud et LĂ©a Romagny Une coproduction de CrĂ©ation Studio Théùtre National Wallonie-Bruxelle et Le Group Nabla Du 28 aoĂ»t au 7 septembre 2019 1h10 sans entracte Salle Fred-Barry Théùtre Denise-Pelletier, 4353, rue Sainte-Catherine, MontrĂ©al RĂ©servations 514-253-8974 Êtes-vous heureux ? » C’est la question dĂ©licate qui est adressĂ©e aux passants dĂšs les premiĂšres minutes de Chronique d’un Ă©tĂ©, un film de Jean Rouch et Edgar Morin tournĂ© Ă  Paris en 1960. À partir de ce documentaire, une oeuvre de 86 minutes considĂ©rĂ©e comme le manifeste du cinĂ©ma-vĂ©ritĂ©, la metteuse en scĂšne belge Justine Lequette a donnĂ© naissance Ă  une rĂ©flexion rigolote et nĂ©anmoins sĂ©rieuse sur la notion de bonheur J’abandonne une partie de moi que j’adapte. Dans ce spectacle de 70 minutes, un brin dĂ©cousu, mais transcendĂ© par le talent de quatre formidables comĂ©diens, jeunes diplĂŽmĂ©s du Conservatoire royal de LiĂšge, il est question d’amour, de loisirs et de culture, mais plus encore de travail et d’argent. RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud et LĂ©a Romagny commencent par recrĂ©er, Ă  l’aide de quelques meubles et accessoires, des scĂšnes du film. Certaines des personnes interrogĂ©es envisagent le travail comme un moyen d’accĂ©der au bonheur et Ă  la rĂ©ussite. D’autres le perçoivent comme une source d’aliĂ©nation physique et mentale, comme l’abandon d’une partie de soi. Quelques-unes considĂšrent l’argent comme superflu, mais la plupart l’estiment essentiel au bonheur, nĂ©cessaire Ă  l’atteinte d’un niveau de vie, d’un statut social, voire d’un sentiment de libertĂ©. Ironie En adoptant une ironie savoureuse et une prĂ©cision admirable, les comĂ©diens reproduisent les niveaux de langue, la musicalitĂ© des intellectuels aussi adroitement que celle des ouvriers, sans oublier leurs diffĂ©rentes postures, souvent rĂ©vĂ©latrices. Avec la musique, les costumes et les coiffures, c’est toute une Ă©poque qui reprend vie sous nos yeux. Mais c’est Ă©galement pour la metteuse en scĂšne une maniĂšre de prolonger le questionnement de Rouch et Morin sur la capacitĂ© de l’art Ă  exprimer la vĂ©ritĂ©. Pour traduire le monde avec authenticitĂ©, le cristalliser sans le trahir, l’évoquer sans le dĂ©former, le théùtre jouirait-il de moyens sans pareils ? Dans la seconde partie du spectacle, l’action se dĂ©place en 2019, donnant Ă  voir la progression affolante du nĂ©olibĂ©ralisme. Dans une scĂšne clĂ©, oĂč un chef d’entreprise affronte avec de moins en moins de maĂźtrise la colĂšre d’un groupe de travailleurs, c’est toute la logique du capitalisme qui se trouve rĂ©cusĂ©e. Pas de doute, la productivitĂ© et le profit ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s en dogmes, les notions de besoin et de progrĂšs ont Ă©tĂ© vidĂ©es de leur sens, Ă  l’obsolescence des objets rĂ©pond celle des ĂȘtres. Sous ses airs charmants et artisanaux, avec son savant alliage de nostalgie et d’actualitĂ©, le spectacle adresse Ă  notre Ă©poque, oĂč la performance est partout et tout le temps, oĂč mĂȘme le bonheur se mesure en pourcentage, une belle et grande question qu’est-ce qu’on attend pour ĂȘtre heureux ? À voir en vidĂ©o Justine Lequette signe une premiĂšre piĂšce admirable, poĂ©tique et politique, questionnant ce qui nous rend heureux. Du 16 au 20 mars 2021 au Théùtre de LiĂšge. Du 5 au 8 mai au Théùtre de Namur. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 22/11/2017 Ă  1434 Temps de lecture 4 min La ressemblance est Ă©poustouflante. La moustache, la façon de tenir une cigarette, le style de la cravate, l’intonation traĂźnante, le phrasĂ© parisien des annĂ©es 60 tout est exactement Ă  l’identique, au millimĂštre prĂšs. VoilĂ  donc le film d’Edgar Morin et Jean Rouch, Chronique d’un Ă©tĂ© , tournĂ© en 1960, qui prend vie sous nos yeux avec un rĂ©alisme confondant, un mimĂ©tisme hallucinant. Il y a pourtant un dĂ©tail qui cloche le noir et blanc du film a laissĂ© place Ă  la couleur. Logique nous sommes en 2017 sur le plateau du Théùtre National. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de L’accĂšs illimitĂ© Ă  tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Exercice pendant la canicule En fait, j'essaie de faire de l'exercice mĂȘme pendant les canicules parce que ça m'aide Ă  mieux gĂ©rer et supporter la chaleur. Mais laissez-moi prendre un peu de recul pour mieux expliquer. Hier sprechen Sie alle möglichen Korrektoren an, also wĂŒrde ich ein Plural verwenden Quand il fait trĂšs chaud – c'est Ă  -Ă -dire plus de trente degrĂ©s – j'ai tendance Ă  me sentir assez languider et Ă  vouloir rester la pluchez moi la majeure partie de la journĂ©e chez moi. „languir“ bedeutet schon „apathisch/schlaff sein““Eine kleine „kulturelle“ Bemerkung NebensĂ€chliche ZusĂ€tze zu einem Hauptsatz werden eher zwischen Klammern ausgedrĂŒckt, nicht wirklich hinter Bindestrichen LĂ , il m'aide beaucoup d'avoir des rendez-vous et des Ă©vĂ©nements rĂ©partis sur la semaine, qui m'empĂȘchent de devenir trop paresseuxr. „rendez-vous“ bedeutet „Verabredungen“ oder „Rendezvous“ — beim Arzt, fĂŒr die Arbeit usw. Wenn Sie einfach geplannte AktivitĂ€ten meinen, dann wĂ€re „activitĂ©s“ besser Et le sport en fait partie. J'assiste Ă  un cours de fitness une ou deux fois par semaine. assister À qqch LĂ , il y a une personne dans leau centre de la salle qui montre les exercices, et tout le monde l'encercle etse met autour de lui puis essaie de l'imiter. „encercler“ klingt sehr... militĂ€risch -D„puis“ um zu vermeiden, „et“ zu wiederholen On fait une partie de la cardio et aprĂšs une, partie plus courte de la musculationmusculation plus courte. In einem solchen Kontext wĂŒrde es kein „de“ geben besonders in modernem, gesprochenem Französisch Le tout est accompagnĂ© par de la musique trĂšs forte et un peu chiante, soyons honnĂȘtes et dure soixante-quinze minutes. „chiante“ ist sehr umgangssprachlich und sogar unhöflich in vielen Kontexten aber ich vermute, dass sie es schon wissenWeniger umgangssprachlich, aber akzeptabler = et un peu gonflante Pendant la canicule, lesa premiĂšres quinze ou vingt minutes sont de l'aine de minutes est un enfer. „quinzaine“ ist definitionsgemĂ€ĂŸ etwas Unklares es kann 15 oder 20 Minuten sein also können Sie den Satz einfacher machen, wenn Sie dieses Wort benutzen Mais aprĂšs ça va et mon corps s'adapte. Et quand je sors de la salle de sport, la chaleur dehors est beaucoup plus supportable, et je me sens largement mieux. sortir DE qqchAm Anfang dĂŒrfen Sie „DONC, quand je sors [...]“ schreiben, wenn Sie vermeiden wollen, „et“ zu wiederholen Overall feedback & comment Two or more people need to make corrections in order for the corrections to be grouped. You need LangCorrect Premium to access this feature. Upgrade

j abandonne une partie de moi que j adapte